philosophe et juriste, Centre d’éthique médicale de l’université catholique de Lille.
Les maisons médicales défendent une accessibilité maximale aux soins de santé. C’est pourquoi elles nourrissent une tolérance à nombre de situations et comportements qui seraient clause d’exclusion dans d’autres structures. Ce parti pris ne les met pas à l’abri de remises en question douloureuses lors de la confrontation avec des patients « indésirables ». Quelles sont les limites au-delà desquelles sévit l’inacceptable, quelle attitude se justifie-t-elle alors ? Les transformations de la relation (...)