psychologue, unité résidentielle de soins palliatifs Saint-François (Namur), équipe mobile d’accompagnement et de soins palliatifs de la clinique Sainte- Elisabeth (CMSE).
La décision de pratiquer ou non une alimentation artificielle en fin de vie est difficile à prendre. N’y a-t-il pas un impératif de nourrir l’agonisant, un devoir que tout dans notre culture et nos émotions nous pousse à accomplir ? Mais pratiquer l’alimentation arti- ficielle, n’est-ce pas aussi apaiser nos angoisses, nous donner l’illusion de ne pas abandonner la personne mourante et réintroduire une forme d’acharne ment thérapeutique ? Il n’existe pas de « bonne réponse » à ces questions, (...)