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L’espace social de la rue


avril 2009, Bastin Sylvie

assistante sociale, Diogène asbl

Qu’en est-il des liens sociaux, pour ceux qui vivent dans la rue ? Les sans- logis s’attachent-ils « à n’être lié à rien ni à personne » [1], ou peuvent-ils recomposer de nouvelles affiliations [2] ? La littérature est controversée à ce sujet ; pour Sylvie Bastin, assistante sociale qui côtoie depuis sept ans sans domicile fixe et clochards à Bruxelles dans le cadre de son travail de rue pour l’asbl Diogènes, les sans-abri semblent pour la plupart en continuelle interaction. Pour mieux comprendre ce qu’il en est, elle a investigué par récit de vie et observation participante auprès de deux « niches de socialisation » exemplaires  : celle qui se forme autour d’un couple, celle qui se recompose autour d’un café. L’ouvrage annoncé page 29 permettra de mieux comprendre les liens sensibles qui se tissent entre Sophie, Serge, Stéphane, Paolo et ceux qui se retrouvent « Chez Pinot ». La synthèse de ses conclusions, présentées ici, montre que Sylvie Bastin propose une lecture résolument positive de ces relations et de la manière dont ils font sens et soin pour les habitants de la rue.

La présence régulière et attentive en rue permet d’appréhender les logiques qui animent, font agir les habitants de la rue. A partir de cela, une méthode de travail de rue peut se réfléchir de manière adaptée : proposer un lien confiant, stable et solide dans le temps s’inscrit en réponse à la perte ou à l’affaiblissement de certains liens sociaux stabilisateurs (familiaux,…), aux ruptures répétées avec les services d’aide, aux difficultés du lien en rue. Il s’agit de permettre à l’autre de tisser des liens entre le passé et le présent, de favoriser la projection dans un futur ; l’habitant de la rue est en effet inscrit dans une logique de survie et présente souvent de la dépendance alcoolique. Le besoin d’autonomie, d’être reconnu dans ses compétences, propre à chaque être humain, est particulièrement exacerbé chez les gens de la rue ; c’est donc ensemble qu’il faut élaborer des pistes de changement, en partant des représentations de la personne, de ses capacités à initier ce changement.

Vies de rue (petit flash)

Elle est appuyée sur le mur, un grand sourire fend son visage. Sur son tee-shirt blanc, on peut lire, imprimé en jaune, « Le stress c’est la vie ». D’une main, elle tient une canette de bière, de l’autre, une cigarette. Sur ses avant-bras, on peut voir d’anciennes traces d’automutilation ainsi qu’un prénom tatoué à la main. Elle s’écrie : « Moi, j’ai tout ce qu’il faut ! J’ai mon ’complet’ : ma canette, mon homme, mon chien et mon ’toubac’ ». Elle regarde son compagnon, il est assis à côté. Elle va embrasser ses cheveux. Il a le visage rougeaud et est extrêmement maigre. Ils le sont tous les deux. Selon le dicton répété en rue : « Là où le brasseur passe, le boulanger ne passe pas. ». Elle termine sa cigarette et en roule une autre. Il termine sa canette et en ouvre une autre. « Regarde ce que mon nounours m’a rapporté. ». Elle montre une petite chaîne, ras de cou, garnie de plusieurs petits pendentifs. Il lui a également rapporté une plante trouvée sur un trottoir. Une radio à pile fonctionne. La fréquence est arrêtée sur ’Nostalgie’. Il aime les vieilles chansons. Les gens passent. Certains regardent, d’autres pas. Certains ont le regard curieux, d’autres réprobateur, d’autres encore bienveillant. « On essaye d’avoir un peu d’amitié », dit-elle après avoir été saluée au détour d’un regard.

Ils squattaient un peu plus loin. On pouvait voir un matelas deux personnes, garni de couvertures, de coussins et de nounours, installé à l’abri sous le toit d’une entrée de garage. Pour préserver son intimité, elle avait disposé des parapluies ouverts qui la dissimulaient au regard des passants. Quelques caddys faisant fonction de rangement délimitaient l’espace. On pouvait voir également un réchaud à gaz, un seau avec gant de toilette et ’boule’ de savon, un balai ainsi qu’un cadre avec une photo d’elle et de son compagnon.

« Tiens, tu as revu Jean-Claude ? », demande- t-elle. « Il me manque ces derniers temps ; c’est le seul qui me faisait rire aux larmes… Il pouvait être comme il est mais je l’estimais… On se disputait, oui, mais il n’était pas méchant. Il m’accompagnait pour pas que je sois seule ; on prenait quelques canettes et on partait… Il nous apportait du café le matin ; il me faisait tellement rire ; il me poursuivait avec un parapluie… ». Son compagnon intervient : « Il est soit au café ’Au bon coin’ soit à ’la Taverne’. ». Elle répond : « Je retournerai une fois par-là. ».

On va boire un verre mais pas dans n’importe quel café. Il faut qu’elle puisse s’y sentir « à son aise ». Celui-ci est vieillot, dépouillé. Quelques vieilles plaques de rue, une vieille photo de la fille du patron ornent des murs jaunis par le tabac. Les bancs rouges et écaillés sont accolés aux murs et forment un arc de cercle. Il n’y a pas de table au milieu, l’espace est ouvert à la discussion collective, l’intimité n’y est pas favorisée. La chaleur de l’accueil à notre entrée est en contraste avec la pauvreté du lieu ; l’investissement est ailleurs. Tout le monde y boit de la bière.

On s’installe à la table d’un couple. Ils proposent directement de nous offrir un verre. Il ne s’agit pas de refuser, ce serait leur faire affront. Comme il est plus de 10 heures, on n’a plus le choix qu’entre la bière et le coca. On ne fait plus de café. « Ca va ? », demande-t-elle. « J’ai mal aux cheveux », répond l’homme pour signifier qu’il a eu une soirée arrosée. Ils ont dansé dans le café hier. Quelqu’un raconte : « Mmm, on a bien mangé hier ! On a été manger du rôti de porc, des chicons et des pommes de terre. ».

Tiens, voilà le patron qui entre. Il tient à la main le carton d’une pâtisserie de luxe. C’est l’anniversaire des chiens aujourd’hui. Sur une table, il dispose deux petits gâteaux surmontés d’une bougie. « Pithou, Lady ! Venez », crie-til en tapotant sur le banc pour les y faire grimper.

La dynamique relationnelle particulière aux niches de socialisation

Ceux dont on dit qu’ils ’habitent la rue’ [3] me semblent pour la plupart rechercher perpétuellement l’interaction, la relation. Ce que j’ai nommé des niches de socialisation sont pleines de sens pour ceux qui les investissent, et semblent pouvoir s’organiser et durer : certains habitants de la rue ont des ancrages relationnels signifiants et directement liés à la vie en rue. La remise en question de cet ancrage lors, par exemple de l’entrée en logement (même si elle signifie la sécurité), peut être génératrice de souffrance.

- un certain équilibre dans la précarité

Les situations de précarité que j’ai observées entraînent une certaine instabilité. « Chez Pinot », les rôles évoluent parallèlement aux situations personnelles, ils sont donc réversibles  : chacun est susceptible à un moment donné d’aider ou d’être aidé. Cette alternance des positions relationnelles, cette complémentarité relationnelle au sein du groupe de pairs semble donner un soutien à la relation

- l’entraide

L’aide mutuelle s’apporte dans l’instant ; adéquate, adaptée, utile, elle se fonde sur l’intérêt réciproque en réponse à une situation de besoin perpétuel pour chacun. Il y a donc un système d’entraide, qui témoigne d’un sentiment d’appartenance, d’une mise en commun. Par exemple, le souhait d’être accompagné d’un copain dans une démarche constitue un appel symbolique au communautaire lorsqu’il faut affronter le regard, le jugement social. L’aide apportée peut rapporter un bénéfice matériel (louer une chambre par exemple), mais il n’y a parfois pas de contrepartie directe - si ce n’est la fierté liée à une démarche s’inscrivant à contre sens du renoncement, de l’apathie ; fierté pour celui qui agit et pour celui qui en est digne, qui en vaut la peine.

- la complémentarité

Dans le couple observé, Sophie est celle qui protège l’intimité du couple et Serge celui qui ouvre vers l’extérieur, qui permet l’aménagement du pire. Le couple maintient-il ainsi un certain équilibre ? Ici, l’autre est complémentaire, cela signifie qu’il est utile mais qu’on le lui est également, on peut prendre soin de lui : c’est valorisant pour l’un et l’autre.

Valeur, crédit, estime : une économie relationnelle

L’ambiance et les mots des niches de socialisation sont de l’ordre de l’échange, dans sa dimension commerciale et relationnelle. Ils sont ceux de l’estime, de la valeur, du crédit. Sophie se corrige : « Je l’aime bien, non, je l’estime ». Ces mots semblent révéler les préoccupations des habitants de la rue, venir en réaction aux expériences de vie passées ainsi qu’aux conditions de vie actuelles. Ils font écho au malaise ressenti par certains lorsqu’ils racontent leur vie : ainsi, dit Sophie, « Je n’avais plus de famille, je n’avais plus personne qui m’aimait… J’ai été un peu partout parce que je ne savais pas où aller, parce que mes parents m’ont abandonnée. J’ai essayé de trouver… mais je ne suis pas une putain… mais j’ai essayé d’avoir une vie stable, et alors, j’ai essayé toujours d’être… Je croyais que j’aurais été heureuse avec lui, avec lui, lui, … Et c’était pas le cas, c’était toujours pour profiter de moi. Et alors, j’ai vécu comme ça, de droite à gauche… Toujours dans des bistrots, pour essayer de trouver quelqu’un. ».

Le sentiment de honte apparaît bien souvent ; c’est, dit Serge Tisseron, « un des deux signaux émotionnels par lequel l’individu s’informe d’une menace pesant sur ses liens. Celle-ci reste enkystée et la crainte de la stigmatisation sociale empêche toute confession ; elle se déroule sur un fond de désinsertion. Ce ne sont pas les raisons ’de faire honte’ ou ’d’avoir honte’ qui importent, mais l’existence de l’affect de honte dans sa relation à l’identité, à la fois individuelle et collective. » [4].

Les relations établies viennent-elles contrebalancer cet affect de honte ? Pour rebondir sur les propos de Serge Tisseron, l’important n’est peut-être pas dans la forme des types de valorisation [5] se heurtant à la norme sociale mais bien dans l’existence de l’affect de la valeur, du crédit, de l’estime accordée.

Dans le même ordre d’idée, des pratiques relationnelles, directement ou indirectement liées à la consommation d’alcool, semblent pouvoir permettre la valorisation de soi.

L’alcool

Patrick Declerck [6] repère, dans le brouillard anamnestique, trois constantes aux contours mal définis chez les clochards : les dysfonctionnements précoces de l’enfance, l’accumulation de traumatismes physiques et psychiques et l’alcoolo-tabagisme. Il en va de même en ce qui concerne les personnes évoquées ici ; les débuts de l’alcoolisation se situent dans les âges de 9 ans, 11 ans, et le bistrot devient parfois très tôt un refuge salutaire, un lieu de socialisations  : « Quand j’étais petite, à l’école, la directrice me frappait. Et quand je rentrais à la maison, j’en avais une autre, on me frappait encore à la maison. Je trouvais que c’était plus gai de rentrer dans un bistrot ; je voyais du monde, je parlais avec eux et je dansais. ».

Le crédit sous toutes ses formes

Quelles motivations amènent sans cesse à ’s’offrir des verres’ les uns aux autres si ce n’est entre autres celles de signifier une appartenance et d’appeler à un retour identique ? Ce « jeu » serait alors une façon de ’créditer’ l’autre au point de vue relationnel. Mais également de façon plus directe, le crédit peut prendre la forme d’un ’dépannage par le biais d’une avance contre remboursement’. Sophie : « Quand moi je touche, je l’aide et quand il touche, c’est lui qui m’aide. ».

Qu’elle soit de type commerçant ou plutôt communautaire, cette pratique adaptée aux besoins crée l’opportunité d’une fidélité [7] permettant à la relation de s’inscrire dans la durée, ainsi que l’opportunité d’une fiabilité favorisant l’estime, donnant de la valeur. En effet, celui qui fait crédit en donne par la même occasion, ce qui permet à Serge de répéter fièrement : « Mais j’ai toujours remboursé ! ».

Notons que l’outil est à double tranchant : avoir assez de capacités intellectuelles pour ’arnaquer’ un nouveau venu identifié comme ’ayant les moyens’ peut également être revendiqué fièrement. Serge : « Eh, tu as vu, pas con, hein ! ». En ce sens, vouer une nouvelle relation à l’échec lorsque l’on a d’autres ressources relationnelles peut tout de même permettre une forme de valorisation individuelle, et renforcer quelque chose de l’ordre de l’appartenance.

Les tâches rémunérées

Les ’tâches rémunérées’ se distinguent de la mendicité qui, en raison de l’intensité et de la pénibilité de sa pratique, est présentée par beaucoup comme un travail [8]. Les ’tâches’ sont ici considérées par Serge et Louis comme un ’service rendu’, avec les dimensions commerciale et relationnelle de l’échange. Une fois encore, cette offre répond de façon très adéquate à la ’demande’ de l’habitant de la rue. Ainsi, celle-ci permet la satisfaction du besoin immédiat puisque la rémunération vient dès le travail effectué. Elle s’avère de plus ponctuelle et légère, utile mais ne relevant pas de l’indispensable9. Les contraintes y étant liées sont, donc, minimes. Ici, la ’tâche’ est proposée dans une confirmation de la relation, dans une reconnaissance des besoins et des capacités de l’autre. Surtout, elle est confiée et de ce fait, donne de la valeur.

Conclusion

Mon hypothèse de départ était qu’il existe en rue des relations suffisamment bonnes pour permettre de fonctionner, vivre ensemble. Mes observations ont mis en évidence une dynamique relationnelle particulière, permettant des formes de valorisation individuelle et collective. Il me semble que le dernier renoncement est celui de la relation, de la sociabilité. Ne fût-ce que parce la condition de pauvreté ne permet pas de faire l’économie de la relation. Certaines relations sont distanciées, rompues ; d’autres sont maintenues et entretenues par des rituels. Elles s’établissent sur un mode compensatoire, défensif, névrotique, en réaction aux dysfonctionnements précoces de l’enfance et aux conditions de vie actuelles qui leur confère un aspect ’dominé’ mais qui cherche aussi le crédit, la valeur, l’estime que l’on peut s’accorder à travers le regard de l’autre. Elles soignent l’affect de honte, permettent de vivre ensemble. Elles ont cette dimension commerciale, utilitaire, profitable [9] mais elles ouvrent aussi la voie de l’émancipation identitaire personnelle ; corrélativement viennent l’entraide, l’appartenance. De plus, l’alternance des positions complémentaires liées à la demande d’aide combinée à la symétrie de la transaction équilibre, supporte ou rend supportable la relation.

La première forme de valorisation sociale pour l’habitant de la rue ne paraît pas être la récupération des objets sociaux mais bien ces niches de socialisation qui pourtant n’améliorent pas la situation en tant que telle. Cela me paraît particulièrement évident dans l’exemple de la recomposition communautaire autour du café où la seule forme d’instabilité qui persiste concerne le logement. C’est d’autant plus interpellant qu’il revient beaucoup plus cher de consommer au café qu’en rue, chez l’un ou chez l’autre.

Il semble bien que, selon l’idée de Jean Furtos [10], toute la question revienne à comprendre quel type de proximité reste encore possible pour tenir une relation qui n’entraîne pas nécessairement de nouvelles ruptures, une nouvelle errance, un nouveau retrait.

Furtos souligne également que la précarité exacerbée est susceptible d’entraîner une triple perte de confiance : « la perte de la confiance en l’autre qui reconnaît l’existence, la perte de la confiance en soi-même et en sa dignité d’exister, et la perte de la confiance en l’avenir qui devient menaçant, catastrophique ou même qui disparaît. » [11]. Les recompositions spontanées ici évoquées semblent répondre au risque de cette triple perte.

Il pourrait être à mon sens intéressant qu’une ’pensée sociale’, alliée de ce qui est spontanément recomposé pour faire soin ou de ce qui est encore possible à ce niveau extrême, vienne suppléer la proposition de P. Declerck [12] d’un espace transitionnel de soins. Notamment en matière de relation d’aide, d’organisation des structures d’aide, politique du logement…

Celles-ci sont d’autant plus importantes qu’elles peuvent, à mon sens, favoriser le développement de formes d’entraide, constituer un support social.

On ne peut nier l’aspect ’dominé’ de ces relations, ni ignorer leur relative précarité. Mais il me semble essentiel d’en souligner l’aspect positif : elles semblent donner le sens de ce qui importe aux habitants de la rue et elles peuvent ainsi, si elles sont reconnues et valorisées par les aidants, permettre à ceux-ci de mieux jouer leur rôle.

Il y a plus de dix ans, Diogènes a initié avec quelques autres associations, une démarche de travail visant à comprendre les modes de fonctionnement d’un public en rencontrant celui-ci dans son lieu de vie. Le travail de rue, tel que conçu par Diogènes, est né du constat de la difficulté, pour les personnes investissant la rue, de parvenir à un usage adéquat des institutions qui leur sont destinées. La volonté n’était donc pas de créer un service bruxellois supplémentaire, mais bien de faire lien entre deux mondes, d’atténuer grâce à un accompagnement particulier les contraintes liées à la complexité de l’organisation et à la multiplicité des services d’aide.

[1Vexliard Alexandre, Le clochard, Desclée de Brouwer, (1957) 1998

[2Blanc Maurice, Clement Serge, « Editorial » in Espaces et sociétés, Eres, 2004/1-2 – 116117, p.15-27

[3Le terme ’habitant de la rue’ est utilisé préférentiellement à d’autres, par l’équipe de Diogènes, de par son aspect dynamique et positif

[4Alsaad Egbariah Abdelnasser, « Le sujet, entre honte, maladie et exclusion. Histoire d’une adolescente » in Dialogues – Recherches cliniques et sociologiques sur le couple et la famille, 2001, troisième trimestre

[5Hormis de par l’apport heuristique

[6Declerck Patrick, Les naufragés, Plon, 2001

[7Remarquons que par le biais du crédit, le commerçant s’assure lui aussi de la fidélité d’une clientèle rentable

[8Remarquons qu’en ce qui concerne les personnes observées, celles effectuant les tâches ne pratiquent pas la mendicité et inversement

[9Il n’est pas question ici d’alimenter le débat (à mon sens stérile) qui chercherait à opposer d’un côté une dimension purement utilitaire et, de l’autre, un aspect totalement désintéressé de la relation

[10Furtos Jean, « Les effets cliniques de la souffrance psychique d’origine sociale » in Mental’idées, n°11, 09/2007. Voir aussi l’article de Jean Furtos page 77 et 82

[11La triple confiance, relevant de la précarité ’normale’, constitutive de l’être humain donne confiance dans le lien social qui porte la possibilité d’un avenir en société

[12Declerck Patrick, Les naufragés, Plon, 2001

Cet article est paru dans la revue:

n° 48 - avril 2009

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