Après 25 années d’existence, les maisons médicales deviennent véritablement un mouvement en adoptant pour la première fois une charte. Un document ayant, comme l’explique Axel Hofmann en introduction, un caractère à la fois consensuel et contractuel.
Tout est là : égalité dans l’équipe, rôle de la fédération, indépendance politique, … Et un regard critique de Pierre de Locht, président historique du comité d’éthique, issu du G.E.R.M.
Actes du colloque de la fédération des Maisons Médicales. Le Coq, juin 1995.
Périodique de la Fédération des Maisons Médicales et Collectifs de Santé Francophones – G.E.R.M. Hors-série.
Luc Carton propose un regard critique sur les sens, écueils et contre-sens possibles de l’autogestion dans le mouvement des maisons médicales. Il pointe l’évolution possible en "expérience avancée de la société libérale OU d’une société démocratique". Il éclaire les liens avec le contexte dans lequel nous évoluons, entre autres la crise des rapports du travail, celle des rapports de consommation, celle de la social-démocratie.
Il propose ensuite plusieurs points de levier pour orienter l’action. Il argumente notamment l’importance de trianguler la relation à l’usager en nous rappelant qu’« On en peut pas se limiter à la démocratie interne si on prétend à la démocratie externe ».
Intervention de Luc Carton, directeur de projet à la F.T.U. (Formation Travail Université).
Transcription de l’exposé oral. Document annexe à la préparation du colloque de 1995.