n° 16 - avril 2001
Difficile de savoir ce que pensent les gens. Et notamment de savoir comment ils se représentent la maladie, en particulier pour des soignants pétris de sciences, ayant pour tant de questions des réponses tellement évidentes pour eux, mais pour eux seuls... Pourtant, il existe un savoir dit « profane » dont l’importance, insoupçonnée, est considérable. Ce savoir profane gère quantité de problèmes de santé qui n’arrivent jamais jusqu’aux soignants. Il modifie et interprète les directives médicales quand le recours au professionnel s’est avéré nécessaire. Et surtout, il pose des questions auxquelles les soignants ne sont pas préparés et qui sont pourtant essentielles : quel sens a la maladie ? Pourquoi moi ? Le savoir savant semble ignorer (parfois sur le mode du mépris) le savoir profane.
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Tous les trois mois, un dossier thématique et des pages « actualités » consacrés à des questions de politique de santé et d’éthique, à des analyses, débats, interviews, récits d’expériences...