n° 28 - avril 2004
Depuis leur fondation, les maisons médicales placent les usagers au centre de leurs pratiques et en appellent à leur participation. Cette volonté d’égalité, de démocratisation et de changement s’est frottée aux écueils de la réalité et de l’évolution de la société. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? L’ancien pouvoir médical, symbolisé par l’hygiéniste ou le mandarin, a changé de forme et se cache aujourd’hui sous le masque de la scientificité, porté par l’expert : la voix de l’usager en est-elle mieux entendue ?
L’amélioration du niveau de vie d’une majorité de la population, l’accès à la consommation et à la connaissance et les standards de vie dictés par le primat de l’économie ont érodé les revendications collectives et isolé les gens dans l’individualisme : dans ce contexte, à quelle mobilisation l’appel à participer peut-il s’attendre ? Mais dans le même temps, la conscience des enjeux de la santé et des politiques qui les orientent s’est accrue dans la population. Peu à peu, les usagers s’impliquent dans des projets à l’échelle locale. Du côté des soignants et des responsables, les concepts de promotion de la santé, de place de l’usager et de santé communautaire s’imposent dans les pratiques.
C’est donc à une refondation de l’idée de participation que nous assistons et que nous vous invitons à explorer dans notre cahier.
A télécharger : cahier Santé conjuguée n°28 - avril 2004 (pdf, 4.7 Mo)
A télécharger : rubrique Santé conjuguée n°28 - avril 2004 (pdf, 606 k)
Tous les trois mois, un dossier thématique et des pages « actualités » consacrés à des questions de politique de santé et d’éthique, à des analyses, débats, interviews, récits d’expériences...