n° 53 -juillet 2010
Que se passe-t-il pendant une grève de la faim ? On ne peut que rester interloqué par ce moyen ultime de faire entendre sa voix, qu’il soit utilisé par Gandhi, par l’Armée républicaine irlandaise - IRA ou par les sans-papiers. Marianne Prévost a accompagné plusieurs grèves de la faim menées par des sans-papiers. Sans mandat professionnel, à titre privé. Elle nous livre ses notes, sans arrière-pensée, sans angélisme. Témoignage du cahier de ce numéro spécial de Sante conjuguée.
J’avais suivi, de loin, la grève des Afghans en 2003, à l’église Sainte- Croix, qui avait vu surgir la première « Assemblée des voisins » ; puis (...)
Quelques fils rouges pour éclairer le récit qui va suivre. Une grève de la faim : c’est d’abord une mise en jeu du corps, corps déjà marqué par (...)
Cette grève a été menée par 18 personnes pendant 31 jours. Après quelques jours, j’ai pris des notes régulières, sans projet autre que de suivre le (...)
J’ai précédemment indiqué à quel point la grève de la faim met les grévistes à haut risque, de par la mise en jeu du corps, la rupture, la violence, (...)
Les élections syndicales des médecins de juin 2010 ont été marquées par un recul des formations défendant une philosophie et une politique « soins de (...)
Début septembre : la réforme institutionnelle est au point mort. En matière de santé, le peu qui a filtré des négociations laisse penser que l’on (...)
L’euthanasie, définie comme un acte mettant intentionnellement fin à la vie d’un patient à sa demande, a été dépénalisée dans notre pays par la loi du (...)
Notre modèle de soins de santé s’essouffle et ne parvient plus à améliorer la santé malgré des investissements de plus en plus importants. Pourtant nous (...)
Tous les trois mois, un dossier thématique et des pages « actualités » consacrés à des questions de politique de santé et d’éthique, à des analyses, débats, interviews, récits d’expériences...